Du nouveau au secrétariat romand: depuis début février, Nataniel Mendoza vient renforcer l’équipe en prévision du départ à la retraite – bien méritée – d’Andréa von Maltitz d’ici quelques mois. Bienvenue à Nataniel au sein d’actif-trafiC!
Peux-tu te présenter?
J'ai 28 ans, je suis titulaire d'un master en Développement Territorial et d'un bachelor en Géographie. Depuis 2019, je travaille à mobilidée, un bureau spécialisé dans la gestion de la mobilité en entreprises. Parallèlement, je fais partie du comité de la Bicyclette Bleue, une association genevoise qui récupère des vélos pour des locations longue durée. Aidés d’une autre association (La Bicyclerie), nous venons d'ailleurs de démarrer un nouveau projet avec un atelier d'auto-réparation de vélos au centre de Genève! Nous sommes à la recherche de mécanicien·ne·s en herbe ou confirmés.
Comment as-tu connu actif-trafiC?
J’ai participé au Collectif144, qui s’est constitué pour pousser à la mise en œuvre de l’initiative « pour la mobilité douce » impulsée par actif-trafiC. Mais j'ai vraiment connu actif-trafiC lorsque Thibault nous a contacté pour faire une action directe pour "fêter" les 8 ans de la non-application de l'initiative 144.
Quelles sont tes motivations et objectifs en intégrant l’équipe d'actif-trafiC?
La mobilité durable, c'est mon dada. Quand j'ai vu l'annonce pour un poste de co-secrétaire, je me suis immédiatement reconnu dedans. Je peux allier mon engagement associatif et militant avec mes connaissances professionnelles en mobilité.
Quelle est ta vision d’avenir idéale pour la mobilité?
De toute évidence, l'utilisation des voitures - à moteur thermique ou non - devra drastiquement diminuer. Peut-on continuer comme aujourd'hui quand on sait les problèmes de sédentarité, de congestion, de nuisances tant sonores que visuelles, et d'espace public? La réponse est claire : c'est non. Nous devons changer nos pratiques actuelles pour tendre vers plus de durabilité et de bien-être.
Pour y parvenir, j'identifie plusieurs leviers: rapprocher les logements des activités, maîtriser la valeur du foncier, développer les transports publics, généraliser les pistes cyclables sûres et agréables, améliorer la situation des piétons et favoriser la multimodalité grâce à des interfaces performantes.
Mon idéal serait donc des territoires où les gens vivent près de leur travail, sans voiture individuelle, grâce à des transports publics performants et des infrastructures de mobilité douce accueillantes, et des quartiers où les enfants peuvent se réapproprier les rues.
Quand j’imagine les rues de ma ville sans voitures, je vois des rues vivantes où il fait bon vivre. L'avantage d'avoir fait tout faux pendant 50 ans c'est qu'il est facile d'imaginer mieux!
À part la mobilité, quels sont tes autres centres d’intérêt?
Je fais beaucoup de guitare et de basse, j'aime composer, produire et performer. La musique est ma passion depuis longtemps! Sinon je suis très captivé par la philosophie "Free and Open-Source" qui promeut les valeurs du partage, de l'entraide, à l’opposé de la marchandisation.