«Élargir les autoroutes ne va pas créer plus de trafic » / «Ça va soulager les localités» / «On ne fait que suivre l'évolution démographique» / «Il ne faut pas opposer les modes de transport» / «On ne peut pas transférer tout le monde vers le train» / «Élargir améliore la sécurité» / «Les voitures électriques vont tout résoudre» / etc.
Nous avons toutes et tous déjà entendu ces idées reçues véhiculées par les milieux proches du lobby routier. Alors que la population suisse votera le 24 novembre prochain sur un paquet de 5,3 milliards pour 6 méga-projets autoroutiers – dont l’élargissement à 6 voies de l’A1 entre Genève et Nyon – actif-trafiC a confronté trois expert·es en mobilité aux arguments des défenseurs·euses de l’extension des autoroutes.
Dans cette nouvelle vidéo, nous donnons la parole à Sébastien Munafò, géographe, directeur de la filiale suisse du bureau de recherche 6-t spécialisé dans la mobilité, Pauline Hosotte, ingénieure EPFL et chercheuse, experte en mobilité et Alexis Gumy, chercheur en mobilités durables au Laboratoire de sociologie urbaine (LASUR) à l’EPFL.
Et leurs réponses sont très claires: les poncifs du lobby automobile ne reposent sur aucune base solide. Vous le découvrirez en regardant la vidéo: élargir les autoroutes ne va ni fluidifier le trafic, ni diminuer les bouchons, ni soulager les localités, ni améliorer la sécurité. Avec le trafic induit, c’est même exactement l’inverse qui va se produire.
Car contrairement à ce qu’on croit, la mobilité est une donne malléable: les comportements et les habitudes de la population peuvent changer très vite et les infrastructures guident beaucoup nos choix de mobilité. Et vous savez quoi? Opposer les modes de transport est même une nécessité!
Nous vous laissons découvrir leurs réponses dans notre vidéo. Un chapitrage est disponible dans la description YouTube pour passer directement d’une question à l’autre.